Tel que déjà mentionné, trois revendications ont donné naissance a l’APIGQ en 1986. Une rémunération basée sur la complexité de l’emploi, un régime de retraite qui prend en compte les particularités de l’ingénieur et l’abolition de la clause d’exclusivité de service, une matière « non négociable ». D’ailleurs, l’APIGQ en faisait déjà état dans son mémoire visant une bonification de la loi sur la Fonction publique. À bien des égards, ce mémoire est toujours d’actualité.
Malgré tout, face au refus de l’employeur, l’APIGQ n’a jamais abdiqué. Après avoir convaincu ses partenaires syndicaux du bien-fondé de cette demande, elle a su assurer le leadership en cette matière, pour convaincre le gouvernement.
Cette clause prévue à l’article 9 du Règlement sur l’éthique et la discipline dans la fonction publique a finalement été modifiée en novembre 2002. Cela fait en sorte qu’un ingénieur comme tout autre professionnel peut maintenant travailler pour un autre employeur que le gouvernement.
Il s’agit d’un gain historique qui avait fait l’objet de demandes à toutes les tables de négociation.
Enfin, la mise sur pied d’un régime de retraite distinct a été examinée avec le gouvernement et avec d’autres syndicats de professionnels à compter de 2002, en vain.