Régime de retraite distinct h2-sep

La mise sur pied d’un régime de retraite distinct a été examinée avec le gouvernement et avec d’autres syndicats de professionnels à compter de 2002. Deux principales raisons sous-tendaient cette demande.

La première, due à leurs études, les ingénieurs arrivent plus tard sur le marché du travail. Conséquemment, leur départ à la retraite en est ainsi retardé. À titre d’exemple, seulement 1 % des membres de l’APIGQ peuvent prendre leur retraite sans pénalité actuarielle à compter de 55 ans. À 59 ans, il y en a que 24 %.

La seconde, les ingénieurs n’ont aucun mot à dire sur la gestion du RREGOP car le « comité de gestion » est composé des cinq plus grandes organisations syndicales et de l’employeur.

La convention collective signée en août 2001 prévoyait une lettre d’entente pour examiner les éléments permettant d’éclairer les parties sur l’instauration d’un régime de retraite particulier.

La formule de l’« opting out » a été explorée au cours de 2005. L’APIGQ a d’ailleurs participé à une conférence de presse conjointe le 16 juin.  Cette formule ne coûtait rien au gouvernement. Les syndicats  qui siègent sur le Comité de gestion du RREGOP s’opposaient à cette option et il souhaitaient que le RREGOP demeure le seul régime de retraite pour  les employés de l’État.

Lors de l’adoption de la loi sauvage adoptée en décembre 2005, le gouvernement en a profité pour abroger la lettre d’entente afférente au régime de retraite distinct.